• Développer dans une machine permet de réaliser des développement «standards» et répétables plus facilement qu’en spire.
• Nous avons deux développeuses, une pour le noir et blanc et l’autre pour la couleur car les deux procédés sont assez différents.
• Les deux machines peuvent être configurées pour le développement des négatifs ou bien des positifs, c’est à dire les copies. Ci-dessous l’exemple des deux machines configurées pour développer les négatifs, et pour les positifs. La bascule prend un peu de temps, surtout en couleur, et on regroupe donc les cinéastes qui enchainent les développement de négatifs sur plusieurs jours, puis celles et ceux qui ont besoin de tirer des copies pour limiter les bascules.
• Nous n’avons pas de machine pour traiter l’inversible, ni en n&b ni en couleur.
• Dans la chambre noire du labo, on charge les films exposés dans un magasin, puis on amène ce magasin à la machine. Là, le film est accroché à une amorce, puis tracté dans les différents bains, qui sont agités et maintenus à la bonne température. En fin de parcours il y a une armoire où circule de l’air chaud pour le séchage, puis le film s’enroule sur une bobine qu’on récupère ensuite.
• A la suite du film, on a pris soin de mettre une nouvelle amorce, qui vient re-remplir la machine pour le développement suivant.
• Nos machines développent 80 mètres de film en une heure, plus le temps de passage de l’amorce de fin (40 minutes). Elles peuvent développer aussi bien le 16mm et le S16mm que le 35mm, mais à cette vitesse de développement-là, pour le 35mm, c’est très chronophage.
• En effet, le magasin peut contenir 366m, soit l’équivalent de trois boites de 122m (une trentaine de minutes d’images en 16mm, une dizaine de minutes en 35mm). En pratique, c’est à peu près le maximum qu’on peut développer en une journée de travail, parce qu’il faut compter la préparation de la machine, le temps de chauffe de la chimie (surtout en couleur), le chargement du magasin, etc. et c’est déjà pas mal !
• La régénération se fait automatiquement pendant le développement par pompage depuis des bidons de 5 litres de produits qu’on installe au-dessus de la machine. C’est à surveiller pour ne pas tomber en panne sèche, et pendant que ça développe on en profite souvent pour préparer de la régé.
• On scotche les films ensemble avec du scotch spécial. Il faut être soigneux pour ne pas que ça casse dans la machine, sinon c’est galère ! mais c’est la seule chose délicate finalement.
• En cas de souci, il y a un arrêt d’urgence du transport du film en bas de l’armoire de séchage.